Les preuves ne sont plus à faire: les enfants en meilleure santé réussissent mieux à l’école et dans leur vie en général. Le trio gagnant? Activité physique, saine alimentation et sommeil. Ce billet est le premier d’une série de trois. Voici donc de quelle façon l’activité physique influence la réussite scolaire.
UN BOOSTER POUR LE CERVEAU
Les jeunes physiquement actifs performent mieux à l’école que leurs copains plus sédentaires. Pourquoi? Parce que bouger déclenche des mécanismes physiologiques qui influencent directement le fonctionnement du cerveau:
• Optimisation de l’oxygénation essentielle au bon fonctionnement cérébral;
• Meilleur apport en glucose, le carburant du cerveau qui favorise la concentration;
• Augmentation de l’efficacité des neurotransmetteurs et des connexions neuronales (tous deux étant les responsables du transport et du traitement de l’information);
• Stimulation de l’hippocampe, la zone du cerveau associée à la mémoire et à l’apprentissage et bien plus encore!
Ainsi, l’enfant qui bouge a un cerveau qui fonctionne à plein régime. Plus calme, attentif et concentré, il a également davantage de facilité à mémoriser de nouvelles connaissances. En résumé, une tête qui a fait de l’activité physique est une tête qui est prête à apprendre!
DES EFFETS DANS TOUTES LES SPHÈRES
L’activité physique améliore la condition physique sous plusieurs aspects: habiletés motrices, force, flexibilité, capacité cardiorespiratoire, équilibre, coordination, etc. Bien sûr, elle contribue également à prévenir des maladies telles que l’obésité, l’hypertension artérielle et un taux de cholestérol élevé.
La pratique de l’activité physique favorise également le bien-être et le maintien d’une bonne santé mentale. De plus, le sport est un excellent «remède» contre le stress et l’anxiété. Il contribue aussi à améliorer l’estime de soi et très important pour un étudiant : la discipline.
Enfin, l’enfant qui participe à une activité physique au sein de son école développe un sentiment d’appartenance plus fort à son milieu. Ce sentiment d’appartenance est essentiel pour les jeunes qui n’aiment pas trop l’école. Pour eux, le sport agit souvent comme point d’ancrage à l’école; c’est leur principale source de motivation et de persévérance.
BOUGER, OUI, MAIS À QUEL POINT?
Faire de l’activité physique n’est pas synonyme de devenir le prochain Alexandre Despatie ou Sidney Crosby. Loin de là!
Les enfants et les adolescents devraient être actifs tous les jours. Selon Guy Thibault, docteur en physiologie de l’exercice, il faut présenter aux jeunes des activités diversifiées, sans se restreindre à une durée précise d’exercices à cumuler chaque jour. Monsieur Thibault rappelle aussi aux parents d’éviter de mettre de la pression sur leurs enfants qui font du sport ou de présenter l’activité physique comme un mal nécessaire. Ce qui importe par dessus tout, c’est que les jeunes aient du plaisir à pratiquer des sports! C’est de cette façon que nous pouvons nous assurer qu’ils poursuivront leur bonne pratique même sans papa ou maman qui les y pousse!
EN TANT QUE PARENT, QU’EST-CE QUE JE PEUX FAIRE?
Vous jouez un rôle central pour encourager votre enfant à faire de l’exercice. Servez-lui de modèle en participant vous-même à des activités physiques régulièrement. Par exemple, Charlie sait que maman arrive tard le mardi soir parce qu’elle fait de la Zumba et que papa joue au hockey le vendredi soir. C’est inspirant!
Mais surtout, il n’y a rien de mieux que de bouger en famille: randonnée en forêt, vélo, patin, glissade, ski, toutes les activités sont bonnes pour créer des liens et de saines habitudes de vie!
Enfin, rappelons-nous que les bonnes habitudes apprises très jeunes sont plus susceptibles d’être maintenues à l’adolescence et à l’âge adulte. C’est le plus beau cadeau à offrir pour nos enfants!
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