On se construit tous un petit confort. Au fil des mois, des années, on façonne nos façons de faire, on consolide nos habitudes, on utilise les même stratégies…Bien qu’elle soit confortable, cette zone nous joue bien des tours. En effet, on s’y blottit à défaut d’emprunter de nouvelles voies, d’essayer de nouvelles choses.
Ce réflexe de constamment revenir aux mêmes méthodes peut être pernicieux, en particulier pour les élèves que les tuteurs tentent d’aider. Une partie de l’aide qu’ils peuvent fournir à leur élève consiste à les faire sortir de leurs mauvaises habitudes et de leur cocon. Voici trois idées pour y arriver.
1. Découvertes: Le problème d’un élève dans une matière peut découler d’un manque d’intérêt pour celle-ci. Souvent, mauvaises notes et matière ennuyante vont de pair. Une bonne façon de motiver un élève dans une matière peut consister à la lui faire voir d’un autre oeil. En français par exemple, en plus de faire les travaux qui sont au programme, un tuteur peut suggérer des lectures qui l’ont passionné plus jeune. En Éthique et culture religieuse, ce peut être de parler d’un film qui aborde les thèmes que l’on étudie en classe. Les découvertes de ce type amène l’élève à se sortir de ses habitudes et ses préférences et à découvrir ce qu’il est en train de manquer, ce qui aura un effet positif sur ses résultats!
2. Stratégies d’étude: Les mauvaises stratégies d’études sont l’explication d’une bonne partie des problèmes que les élèves éprouvent à l’école. Ces stratégies, qui font partie de la zone de confort de l’élève, sont faites pour être remises en cause et bouleversées par les tuteurs! Malheureusement, elles sont parfois le produit d’une manque d’effort, ce qui entraîne de mauvais résultats. Un élève se contente de retenir les conjugaisons d’un verbe sans se donner la peine de les transcrire sur papier. Il n’en tient qu’à vous de les identifier pour en suggérer de meilleures à vos élèves, quitte à ce qu’elles soient plus exigeantes!
3. Croire en ses moyens: Qui dit zone de confort dit risques limités et défis confortables. Les élèves qui ont des résultats en dessous de la moyenne se résignent trop souvent à avoir des notes dont il ne sont pas vraiment fiers. Pourquoi ne pas les « brasser » un peu et changer leur perspective? Pourquoi ne pas « doubler la mise », leur faire croire en la possibilité qu’une amélioration importante de leurs résultats est à portée de la main. Il ne s’agit pas de leur donner des défis impossibles à relever, mais de leur donner confiance en leurs moyens d’améliorer significativement leur performance à l’école.