Découvrez Julien Michalk, tuteur et entrepreneur

Tuteur depuis avril 2018 chez Succès Scolaire, Julien Michalk détient une feuille de route impressionnante pour un jeune homme de 27 ans.

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Julien, comment Succès Scolaire est-il entré dans ta vie ?
Je travaille à temps plein dans mon entreprise, Ufrost, depuis que j’ai obtenu mon baccalauréat en génie industriel de l’École polytechnique de Montréal, en 2017. Et comme dans la majorité des entreprises en démarrage, on paie ses collaborateurs et ses fournisseurs avant de s’octroyer un salaire. Bref, j’étais à la recherche d’un emploi à temps partiel qui offrait une belle flexibilité. C’est alors que j’ai croisé un ami de longue date dans le métro et qui m’a parlé de Succès Scolaire.

Donc, depuis le printemps dernier, j’accompagne des jeunes du primaire, du secondaire et du collégial dans toutes les matières : français, anglais, mathématique, chimie…

Quelle est ta plus grande source de satisfaction dans ce travail ?
Jusqu’à présent, j’ai rencontré plusieurs élèves démotivés. Je les comprends : faire du rattrapage ou suivre un cours l’été, on a déjà vu plus plaisant ! Pour susciter leur intérêt, j’établis souvent des liens entre la matière et ce qui les entoure, la vie au quotidien. Quand je vois l’étincelle s’allumer, je me dis « mission accomplie ».

De plus, j’aime bien apprendre à connaître le jeune devant moi puisque cela me permet de personnaliser mon enseignement. Par exemple, j’aidais en science une élève qui aimait la lecture et s’intéressait à Léonard de Vinci. Je lui ai appris qu’en plus d’être un peintre hors du commun, cet artiste était aussi un grand scientifique et un inventeur. Il n’en fallait pas plus pour que je capte son attention et qu’elle commence à s’intéresser à la science.

 

Quel est le principal défi dans ce métier ?
C’est de m’adapter à chaque élève, à chaque situation. Entre une séance de tutorat dans une petite salle de travail d’un cégep et une autre dans la cuisine avec un enfant de 8 ans, le petit frère qui court autour de la table et le chat qui saute sur tes genoux… il y a tout un monde !

Avant d’arriver la première fois chez un élève, je connais son besoin (rattrapage en français, par exemple). Mais parfois, le parent n’a pas tout dit, que ce soit intentionnel ou non, dans le formulaire d’inscription qu’il doit remplir. Si je me rends compte que l’enfant maîtrise les règles de grammaire, mais qu’il commet des erreurs parce qu’il va trop vite, je vais devoir en parler aux parents avec tact. En fait, je devrai plutôt axer nos séances de tutorat sur l’importance de prendre son temps et donner des stratégies de révision au jeune.

 

Revenons un peu sur ton entreprise, Ufrost. Qu’est-ce que c’est, au juste ?
Ufrost, c’est la première machine au monde à être capable de geler rapidement n’importe quelle substance. Par exemple, elle gèle l’eau en 15 à 30 secondes et l’alcool de plus de 40 % en moins de 90 secondes. C’est une avancée importante en restauration. En effet, les chefs ont l’habitude de créer avec le chaud. Maintenant, ils peuvent le faire avec le froid. Dans un sashimi, on peut donc remplacer le riz par un sorbet saké-wasabi-gingembre. Assez innovateur !

Avez-vous déjà essayé de faire geler de la vodka ou de la téquila au congélateur? Impossible. Ufrost révolutionnera également le monde de la mixologie puisqu’elle rend la chose possible. La preuve : le gagnant du Made with love, un concours canadien de mixologues, a utilisé le Ufrost.

Je détiens un brevet ainsi la marque de commerce pour le Canada, les États-Unis et l’Europe. J’ai aussi vendu plusieurs machines à Los Angeles et à Londres. C’est donc une entreprise en pleine émergence !

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Tu parles français, anglais et espagnol, en plus d’apprendre l’italien et l’arabe. Qu’est-ce qui te passionne dans les langues ?
Je suis un passionné de culture et de bouffe. L’apprentissage des langues s’inscrit dans la même lignée. Peu importe le contexte, mais particulièrement en vente, lorsque ton interlocuteur te comprend, tu touches sa tête. Mais lorsque tu parles sa langue, même si ce n’est que les salutations d’usage, tu touches son cœur. Alors il sera beaucoup plus ouvert à la discussion, à la négociation.

Sur ces sages paroles… merci beaucoup Julien de ta générosité !

 

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