Pour plusieurs familles, plus l’année scolaire avance, plus la période des devoirs et leçons devient une source de frustrations et de conflits. Et si on la dynamisait un peu ?
Diviser une grosse tâche en plusieurs petites tâches. Antoine ne raffole pas des mathématiques et son devoir comprend 20 numéros. En le fragmentant en 2 ou 3 jours, la montagne lui paraîtra plus facile à gravir.
Varier les méthodes d’apprentissage Transcrire ses tables d’addition ou épeler ses mots de vocabulaire jour après jour devient vite lassant. Si l’on varie les méthodes, on échappe à la monotonie. Par exemple :
Jour 1 : transcrire les mots de vocabulaire en utilisant du papier ou des crayons de couleur ;
Jour 2 : papa ou maman les fait épeler ;
Jour 3 : jouer au bonhomme pendu en utilisant les mots à apprendre ;
Jour 4 : utiliser l’exercice en ligne d’Allô prof. Il suffit d’inscrire la liste des mots à apprendre (ou le code donné par son enseignant). Ensuite, l’exercice les prononce et l’enfant doit les écrire. Il reçoit une rétroaction, ce qui lui permet de s’assurer de sa maîtrise de l’orthographe.
Bouger en réfléchissant Alors que certains enfants ont besoin de calme, d’autres doivent bouger pour bien réfléchir. Inutile de les garder sagement assis sur leur chaise. Si c’est le cas de votre enfant, il peut :
lire un texte en pressant une balle antistress ;
faire ses devoirs assis sur un ballon d’exercice ;
réciter ses tables en faisant des redressements assis ou en vous lançant un ballon.
Vous avez essayé toutes ces astuces et rien n’y fait. Pourquoi ne pas bénéficier des services d’un tuteur ? Souvent, au grand dam des adultes, les enfants adoptent une meilleure attitude, posent plus de questions et sont plus ouverts aux suggestions avec un tiers qu’avec un parent.