Pendant son dernier exposé oral, votre ado était tellement stressé qu’il s’est senti malade. Mal de ventre, nausée, transpiration : maîtriser le stress de l’exposé oral semble parfois être une mission impossible. Impossible? Pas exactement! Voici quelques trucs pour aider votre ado à surmonter sa gêne et son stress.
Avoir le trac ou ressentir de la gêne lors d’un exposé est tout à fait normal. Un peu de stress, c’est stimulant et ça tient nos sens en éveil. Mais lorsqu’il prend une ampleur disproportionnée, il devient paralysant. Le stress n’est donc pas notre ennemi; il suffit d’apprendre à l’apprivoiser et à le maîtriser.
La clé pour réduire son stress, c’est de connaître son sujet sur le bout des doigts. Il vous faut donc à tout prix éviter de faire la recherche de l’information, et pire encore, de rédiger la présentation, à la place de votre enfant. De un, vous ne l’aidez pas du tout à maîtriser son sujet. De deux, c’est de la tricherie.
Vous pouvez toutefois vous intéresser à son sujet et en discuter avec lui pour l’aider à en développer une bonne maitrise.
Rappelez à votre ado qu’apprendre un texte par cœur, mot à mot et à la virgule près, est tout sauf une bonne idée. Le moindre oubli et c’est la catastrophe. On bloque complètement!
Une fois que son texte est fin prêt, invitez-le plutôt à préparer des fiches aide-mémoire. La plupart du temps, les enseignants les autorisent. Elles lui serviront de repères pendant son exposé.
Il n’y a pas de secret. C’est le moyen le plus efficace pour mémoriser un texte. Il peut répéter seul et même s’enregistrer pour évaluer sa performance et améliorer les points qu’il juge plus faibles.
Invitez-le à pratiquer devant un premier public : vous, un grand frère ou une grande sœur, toute la famille après le souper ou encore son tuteur. De cette façon, votre ado pourra s’habituer graduellement à un public et recevoir quelques conseils et commentaires constructifs. Par exemple, s’il trébuche toujours sur le même passage, vous pouvez lui proposer de le réécrire.
Inutile de vouloir épater la galerie en utilisant des mots à 100 $ : votre jeune risque de les oublier. Il doit être le plus naturel possible en utilisant des mots dont il connaît le sens. Votre jeune est amateur de hockey? Si le contexte s’y prête, il peut très bien faire une analogie sportive pendant son oral. Il a plutôt la fibre humoriste? Rien de mieux qu’une petite blague pour libérer le stress et détendre l’atmosphère. Une seule…pas dix!
Et voilà, vous avez maintenant en main tous les outils pour aider votre enfant à réussir son prochain exposé oral.
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