La méditation contrebalance les caractéristiques du TDAH.
Le TDAH peut amener un lot de défis. Un réflexe est de demander à l’enfant d’être « moins ». Moins turbulent, moins bavard… Et, si on lui donnait des outils pour être plus ? Plus calme, plus centré. La méditation est une belle solution.
Tout d’abord, il est important de mentionner que le TDAH n’est pas le résultat d’une mauvaise éducation, de la négligence des parents ou du mauvais comportement de l’enfant. Il faut donc éviter de culpabiliser, malgré les possibles jugements. Ni le parent ni l’enfant n’est responsable. Il faut aussi être à l’aise de refuser les conseils venant d’un parent qui n’a pas d’enfant ayant un TDAH. Bien que l’intention puisse être bienveillante, ces conseils ne sont possiblement pas adaptés à votre enfant.
D’où vient de TDAH ? Une étude internationale, publiée dans The Lancet Psychiatry, met en évidence la présence de différences anatomiques dans le cerveau des enfants qui vivent avec un TDAH. Cette découverte confirme qu’il s’agit d’un trouble neurobiologique.
Sachant cela, il est important de souligner l’implication et l’énergie des parents qui s’investissent sans relâche dans l’accompagnement auprès de leurs enfants. Les principaux concernés n’en sont souvent pas conscients puisqu’ils agissent naturellement. Mais, c’est au quotidien qu’ils déploient une multitude de moyens permettant à leurs enfants d’être bien dans leur peau et de cheminer à leur rythme. D’ailleurs, si vous faites partie de ces parents, sachez qu’il est important et tout à fait légitime de recourir à de l’aide :
La méditation existe depuis des lunes. Malgré tout, l’éventail de ses bienfaits est peu connu. Il s’agit beaucoup plus que d’un simple moyen pour se calmer, les yeux fermés, en position du lotus. En voici quelques-uns :
Comme entrée en matière, si vous n’êtes pas familier ou familière avec cette pratique, voici deux petits exercices très simples à faire avec votre enfant.
Lorsque vous faites une balade à l’extérieur, préconisez un endroit en nature, à découvrir. L’exercice consiste à faire remarquer à votre enfant, les bruits qu’il entend. Par exemple :
Cet exercice l’aidera à développer sa concentration et même, à développer un intérêt pour cette pratique. D’ailleurs, à la longue, elle pourrait devenir son moyen de ressourcement.
L’autre exercice consiste à reconnaître ses émotions. Pour ce faire, il est important d’avoir une conversation avec votre enfant et lui expliquer que les émotions sont variables. Comme la météo! Parfois, il fait beau, parfois, c’est orageux. L’important avec les sentiments, c’est d’apprendre à les reconnaître et à les exprimer. Prendre le temps de les vivre et de les nommer. Si ça peut faciliter l’exercice, n’hésitez pas à avoir recours à des pictogrammes. Il arrive qu’une image illustre mieux ce qui est abstrait, comme le concept des émotions.
En terminant, en tant qu’adulte vivant dans une société où le rythme de vie est très rapide et où les facteurs de stress sont multiples, la méditation aide aussi les parents. Voici donc des ressources pouvant vous aider à bien accompagner vos enfants. Après tout, ne dit-on par qu’il faut prêcher par l’exemple ?
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