Chaque soir, c’est la crise. Pas moyen que votre enfant fasse ses devoirs sans faire un drame? Voici quelques astuces efficaces pour réussir à dédramatiser la situation!
1. Une pause s’impose!
Au retour de l’école, après une longue journée à être resté assis et concentré, il est important de laisser votre enfant se reposer un peu. Accordez-lui le temps de prendre une petite collation, de regarder un peu la télévision ou de jouer à l’ordinateur, par exemple. Cela lui changera les idées et sera bénéfique. En effet, cette période de pause lui permettra de bien décrocher pour mieux s’appliquer à ses travaux ensuite. Dites-vous que rien ne sert de lui imposer leçons et devoirs en arrivant à la maison directement.
2. Créer une plage horaire et un environnement favorables aux études
S’il y a un temps pour se reposer, il y a aussi un temps pour travailler! Mettez les choses bien au clair et établissez un moment précis pour faire les devoirs. Chaque soir, respectez l’heure à laquelle la période de travail débute et quand elle se termine. De cette façon, vous arriverez à incorporer cette habitude au quotidien. À la longue, ça pourrait devenir un réflexe et vous n’aurez plus à vous battre continuellement!
Comme on le sait, à la maison, les sources de distraction peuvent être nombreuses : télé, console de jeu, clavardage, messagerie texte… pas besoin de chercher bien loin un prétexte pour détourner son attention! Il vous faut éliminer ces sources de distraction, puisque la tranquillité au moment des devoirs est essentielle pour favoriser la concentration de votre enfant. On ne cessera de le répéter : un endroit approprié se doit d’être paisible et bien éclairé pour favoriser la lecture.
3. S’amuser en apprenant, apprendre en s’amusant!
Puisque la période des devoirs est de toute manière un passage obligé, pourquoi ne pas la rendre agréable? Avant tout, vous devez vous-même aborder la situation avec enthousiasme. Attention, le plus important, c’est la sincérité. Évitez les sentiments forcés, investissez-vous pleinement et allez-y avec votre cœur! Tout comme votre enfant, accordez-vous une pause en rentrant du travail. Dans un bon état d’esprit, plus reposé et détendu, vous ne vous découragez pas à la première opposition. De plus, votre bonne humeur a bien des chances d’être contagieuse!
Retenez bien que l’apprentissage peut se faire autrement qu’en mémorisant la matière de façon systématique. Dans ce cas, n’ayez pas peur de vous aventurer en dehors des cadres conventionnels en incorporant de la fantaisie dans les travaux. On peut donc se servir de son imagination afin de rendre l’expérience plaisante et positive.
Voici quelques petits trucs bien simples :
• Piquez sa curiosité à l’aide d’énigmes à résoudre;
• Faites-lui réciter ses tables, sur un rythme entraînant et amusant, dans l’ordre et le désordre (essayez avec son air musical préféré!);
• Demandez-lui de faire ses lectures à voix haute et, ensuite, posez-lui des questions sur ce qu’il vient de lire afin de le faire interagir;
• Recréez un quiz télévisé dont vous êtes l’animateur et lui le participant;
• Faites-lui une dictée de la recette du souper et profitez de la préparation du repas pour pratiquer les additions, soustractions et divisions!
• Découvrez ensemble les outils web pour ajouter une dimension techno amusante à la période des devoirs; voici quelques ressources et applications intéressantes : Allô prof, J’accorde, Slice fraction, Défi tables.
4. Trouvez une méthode qui lui soit propre
Que ce soit conscient ou non, chaque enfant développe ses petits trucs à lui pour retenir la matière. Bien souvent, c’est par association : faire des liens entre les éléments est la meilleure manière qu’a le cerveau pour emmagasiner l’information et la mémoriser. L’enfant pourrait notamment se créer des raccourcis afin de ne pas avoir à apprendre au complet ses tables de multiplication. Avec ce genre de techniques, c’est certain, on sauve du temps et on simplifie ce qui est complexe pour nous.
Il ne s’agit surtout pas de simple paresse pour s’éviter la charge de travail. Une stratégie personnelle de mémorisation donne à votre enfant certaines aptitudes pour d’autres notions, dans d’autres matières. Il serait bon ici de voir avec lui quelle est sa propre façon d’apprendre et de l’encourager à bien l’appliquer. Cibler et stimuler sa manière toute personnelle d’aborder ses leçons et devoirs lui donnera davantage confiance en ses moyens.
5. Savoir reconnaître les acquis et en faire bonne mention
Dans le même ordre d’idée, au lieu de cibler ce qui ne fonctionne pas, il est toujours préférable de souligner les bons coups pour encourager et valoriser votre enfant. De plus, en s’attardant à reconnaître les acquis, l’ampleur de la tâche semble moins lourde. D’abord, consolider les acquis et le féliciter, puis y aller étape par étape.
Et surtout, ne pas se concentrer sur la montagne à surmonter, mais plutôt voir chacune des petites réussites comme un autre échelon de franchi. Après tout, il n’y a pas de montagne, seulement des paliers que l’on gravit, un par un. De ce point de vue, c’est d’autant plus satisfaisant une fois arrivé en haut devoir tout le chemin parcouru!
Psst : Cet article a piqué votre curiosité et vous aimeriez poursuivre votre réflexion pour optimiser la période des devoirs? Consultez notre guide pour l’aide aux devoirs! Vous y trouverez de l’information détaillée et une panoplie de trucs utiles et faciles à appliquer.
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