Qu’est-ce qui vous a poussés à devenir tuteurs?
Driss : Les jeunes représentent l’avenir, alors je voulais leur partager mes connaissances.
Aziza : Lorsque j’étais au lycée, l’équivalent du secondaire au Québec, mon père agissait comme un tuteur avec moi. C’est ce qui m’a donné le goût de devenir tutrice à mon tour.
Quelle est votre clientèle type?
Aziza : Mon père et moi sommes tous deux ingénieurs : moi en ingénierie civile et mon père en ingénierie mécanique. Pour ma part, j’enseigne les mathématiques, la chimie et la physique aux jeunes du secondaire et du cégep.
Driss : De mon côté, je me concentre sur les mathématiques avec les ados et les jeunes adultes.
Qu’est-ce que vous apporte votre travail?
Driss : Lorsqu’un élève avec qui je travaille s’améliore ou obtient de bonnes notes, cela me donne beaucoup de satisfaction. De plus, mon emploi me donne la chance de faire la connaissance de familles extraordinaires.
Aziza : Tout comme mon père, mon travail m’apporte une grande satisfaction personnelle. Il me permet aussi de maintenir mes connaissances à jour. Il ne faudrait surtout pas que j’oublie les intégrales ou les fonctions quadratiques. Hi! Hi! Plus sérieusement, au-delà du transfert de connaissances, j’aime le contact humain. Par exemple, j’ai découvert qu’une élève était végétalienne, tout comme moi. Alors, après lui avoir transmis mon savoir en mathématiques, on s’échange des recettes. Elle m’a même avoué que j’étais son modèle de grande sœur. Ça m’a fait chaud au cœur.
Quels sont les avantages d’occuper le même emploi?
Aziza : Comme mon père a plus d’expérience que moi, je lui demande souvent des conseils afin d’aider mes élèves.
Driss : Il n’y a pas que moi qui donne des conseils. Nous avons la chance de pouvoir échanger de l’information. Et si nous rencontrons des problèmes, nous pouvons nous concerter afin de trouver des solutions.
Est-ce qu’il y a des désavantages?
Aziza et Driss : Pas du tout. Au contraire, on a la chance d’entretenir une excellente relation père-fille.
En terminant, que diriez-vous à un parent qui hésite à engager un tuteur?
Aziza : Oui, le tutorat est un investissement à court terme, mais il offre tant d’avantages à long terme. C’est grâce à l’aide de mon père que j’ai pu intégrer une bonne université, puis devenir ingénieure et occuper un emploi que j’adore.
Driss : Comme le dit Aziza, le tutorat n’est pas une dépense, c’est un investissement. Parent, je n’ai qu’un conseil à vous donner : si vous vous rendez compte que votre enfant éprouve des difficultés, agissez sans tarder. Faire rapidement appel à un tuteur lui permettra de surmonter ses difficultés et d’éviter de cumuler des lacunes au fil des mois et des années.
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