11 décembre 2013
Père Noël, j’attends avec impatience le temps des fêtes. Il me semble que durant cette période, il y a moins de chicane, que le rythme ralentit pour un instant et qu’on devient tous un peu plus humain.
Père Noël, j’ai remarqué que durant le temps des fêtes, les gens se rendent compte combien ils s’apprécient véritablement. Bien plus que des bons sentiments, les gens autour de moi se disent des choses qu’ils cachent en eux pendant des mois, des années.
Noël est l’occasion de dire à ceux qui comptent qu’on les aime et d’être plus respectueux avec tous ceux qui nous entourent.
Père Noël, je me demande parfois pourquoi ce climat ne dure pas toute l’année.
Je me demande si l’intimidation existerait si c’était Noël à l’année.
Si on arrêterait de rire de l’autre parce qu’il est différent, parce qu’il a un accent, parce qu’il n’a pas les mêmes intérêts que nous.
Je me demande si on ne garderait pas pour soi certains commentaires dits à chaud, si c’était Noël à l’année.
Je me demande si on serait plus sensible aux autres, à leurs difficultés, si c’était Noël à l’année.
Je me demande s’il y aurait autant de gens qui souffriraient si c’était Noël à l’année.
Père Noël, je sais que tout ça semble un peu naïf, mais je me demande qu’est-ce qu’on attend pour que ce soit Noël à l’année.