Chez les Hertz, les filles ont le tutorat dans le sang. En effet, Anaelle (27 ans), Sarah (26 ans) et Céline (23 ans) ont toutes été tutrices chez Succès Scolaire. Découvrons ces jeunes québécoises d’origine suisse.
Qu’est-ce qui vous a incitées à devenir tutrices?
Anaelle : J’ai toujours voulu enseigner à l’université. Donc, je me suis dit que cela me ferait une belle expérience.
Sarah : Pour ma part, quand j’ai commencé le tutorat, je l’avoue, c’était pour gagner des sous. Mais rapidement, c’est le sentiment de pouvoir venir en aide aux jeunes qui m’a motivée. Leur faire réaliser que chaque petite réussite compte et que, pas à pas, on peut réaliser de grandes choses est devenu ma plus belle paye.
Céline : Comme vous le devinez sans doute, ce sont mes sœurs qui m’ont initiée au tutorat. Moi, c’est d’abord la flexibilité de l’horaire qui m’a plu.
Depuis combien de temps êtes-vous tutrices?
Anaelle : Je fais du tutorat depuis que j’ai 16 ans. À l’époque, j’aidais les enfants des amis de mes parents. Arrivée au cégep, j’ai continué, mais dans le cadre même de l’établissement. Travailler chez Succès Scolaire n’a été qu’une suite logique. Je voulais continuer à faire du tutorat sans me préoccuper de chercher des élèves à droite et à gauche.
Sarah : Mon parcours ressemble beaucoup à celui d’Anaelle. Tout comme elle, j’ai commencé à 16 ans, en donnant des cours à un ou deux enfants, avant d’enchaîner au cégep. Par la suite, j’ai été tutrice environ 4 ans chez Succès Scolaire. J’ai dû arrêter, car j’ai déménagé à Bruxelles pour rejoindre mon fiancé. Mais je suis encore tutrice là-bas. Tutrice un jour, tutrice toujours…
Céline : Mon arrivée chez Succès Scolaire est récente, mais j’ai été tutrice quelques mois à l’École polytechnique de Montréal auparavant.
Est-ce qu’il y a des avantages à occuper le même emploi toutes les trois?
Anaelle : En fait, on n’a jamais travaillé au même endroit.
Sarah : On s’est plus ou moins succédées.
Céline : Bien moi, j’en vois un avantage. Mes grandes sœurs m’ont donné des conseils pour bien me préparer à ma première rencontre avec mon premier élève.
Sarah : C’est vrai. Et après mon départ, tu as pris ma relève auprès d’une de mes anciennes élèves. Cela a été plus facile pour elle et sa mère de te faire confiance.
Qu’est-ce que vous préférez dans votre rôle de tutrice?
Anaelle : Ce que j’aime par-dessus tout, c’est voir l’étincelle jaillir dans le regard du jeune au moment où il comprend ce que je lui explique. C’est un grand sentiment de satisfaction.
Sarah : Sans aucun doute : le contact avec les jeunes. Leur imagination, leur curiosité et leur questionnement m’impressionneront toujours. C’est aussi très valorisant de voir nos élèves réussir.
Céline : Venir en aide aux élèves et les conseiller en me basant sur mes propres expériences.
Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à devenir tuteur?
Anaelle` : C’est une belle expérience, parce qu’on apprend énormément. Pour enseigner une notion, il faut d’abord la maîtriser. Et souvent, on se rend compte qu’il nous reste quelques points à clarifier.
Céline : Tu as tout à fait raison : on retourne aux bases des matières qu’on oublie très souvent. En plus, je trouve que c’est une manière très positive d’utiliser son temps.
Sarah : C’est une expérience en or! En plus d’aider des jeunes, c’est bénéfique pour soi-même. Être tutrice permet de développer sa persévérance, son organisation, son écoute et sa patience. Hein sœurette?
Anaelle : C’est vrai, la patience n’est pas ma qualité première. Mais le tutorat m’a amenée à la développer. Avec les jeunes, il faut être capable de répéter 10 fois la même chose sans s’énerver.
Et qu’est-ce que vous réserve l’avenir?
Anaelle : Je suis en troisième année de doctorat en informatique quantique à l’Université libre de Bruxelles, en Belgique. Par la suite, je vais sûrement enchaîner un ou deux postdoctorats ailleurs dans le monde. Mon but est de devenir professeure, c’est-à-dire faire de la recherche et enseigner à l’université… idéalement au Québec.
Sarah : Je suis sur le point de terminer ma maîtrise en psychologie à l’Université de Montréal. La psychologie de l’enfant est un sujet qui m’intéresse énormément. Mon rêve serait d’ouvrir mon propre cabinet.
Céline : J’ai gradué l’an dernier en génie chimique à l’École polytechnique de Montréal. Je suis actuellement en recherche d’emploi. J’aimerais travailler dans le domaine de l’environnement et de l’énergie verte; faire de la recherche pour produire de l’essence de manière moins polluante, par exemple.
En terminant, qu’est-ce qu’on ne connaît pas au sujet des sœurs Hertz?
Céline : La seule chose qu’on ait en commun, à part nos parents, c’est notre petite taille. On mesure toutes plus ou moins 1,50 mètre.
Anaelle : En effet, on a toutes des personnalités très différentes. Moi, je suis la sévère.
Sarah : Moi je suis la psy, la douce.
Céline : Et moi, la cool!
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