L’univers de Kaïsha se situe dans un monde constitué de cinq nations radicalement différentes les unes des autres, autant dans leur climat que dans leurs cultures et leurs valeurs. Ces peuples vivent depuis un millénaire dans une paix factice, caractérisée par un mépris mutuel, et n’ont pour échanges que le commerce de leurs ressources naturelles. Dans ces conditions, les occasions pour deux étrangers de se rencontrer, voire de se lier, sont rarissimes et extrêmement mal vues. Pire encore, si ces étrangers en arrivent s’aimer et à donner naissance à un enfant, ce dernier est considéré comme un être contre nature. Surnommé un enfant de deux mondes, il est condamné à être rejeté, méprisé, s’il n’est pas simplement assassiné, en raison de sa nature honnie. Kaïsha est l’une de ces enfants. Abandonnée par sa mère dans une nation étrangère dans l’espoir de cacher son identité, elle n’apprendra sa vraie nature qu’à 13 ans, et n’aura comme seule ambition que de retrouver ses parents. Toutefois, son voyage sera brutalement interrompu et l’entraînera dans une série d’aventures qui changeront son destin, et celui du monde.
Il s’agit d’un roman d’aventures, qui vise principalement les adolescents et jeunes adultes, mais pour moi, quiconque aime être entraîné dans un univers fantastique peut trouver son plaisir dans ce roman!
J’ai beaucoup trop d’imagination! En vérité, je suis une passionnée de lecture et plus particulièrement, j’aime rêver. J’aime être entraînée par les contes et entrer pleinement dans les univers riches et fascinants qu’ils ont à offrir. J’ai voulu, à mon tour, créer un tel univers dans lequel les lecteurs pourraient plonger et voyager.
L’univers des cinq nations m’est venu par une simple constatation de l’influence gigantesque que les climats ont sur nos cultures, et comment ces différences peuvent entraîner la peur de celui qui ne nous ressemble pas. En créant les cinq nations et les relations tendues qui les lient, j’ai pensé au sort qui attendait ceux et celles qui ne se conformaient pas à cette idéologie d’intolérance, et les enfants de deux mondes sont nés. Ce n’est que bien plus tard que Kaïsha a fait son apparition et que son histoire personnelle s’est formée. J’ai beaucoup d’intérêt pour la thématique de l’intolérance issue de l’ignorance et de la peur, et comment une seule personne peut suffire pour renverser tous les préjugés.
Ah la la! Je suis présentement étudiante au doctorat de psychologie, profil Recherche et Intervention, à l’UQAM. Autrement dit, je suis présentement formée pour devenir psychologue, clinicienne et chercheuse. Disons que j’ai peu de temps pour les amis!
J’ai à mon actif un article scientifique publié en ligne par la Revue canadienne des sciences du comportement, portant sur le lien entre les relations interpersonnelles et l’utilisation des médias sociaux chez les jeunes adultes.
Autrement, je suis auxiliaire à l’enseignement pour un cours de baccalauréat, et je suis tutrice chez Succès Scolaire, bien sûr!
Ça change constamment! Mais pour faire simple, je sépare mon temps entre mes cours doctoraux, mes travaux liés à ma thèse de recherche, mes emplois et mon écriture. Je m’oblige à garder au moins une demi-journée par semaine uniquement consacrée à la rédaction de ma série, car j’ai besoin d’énormément de temps pour produire quelques pages de texte et si j’attendais simplement que l’inspiration arrive pour écrire… et bien vous attendriez encore le tome 1! C’est un emploi du temps assez complexe à gérer, car tout y est instable, même l’horaire de mes cours! Ça demande une certaine flexibilité du quotidien.
J’ai toujours voulu (et veux encore) devenir un jour enseignante, au niveau postsecondaire. J’ai un immense bonheur à travailler avec les jeunes et à les aider à atteindre leurs buts. J’aime les défis que chaque groupe d’âge apporte, et les différents styles d’apprentissages qui m’amènent à toujours renouveler mes propres techniques d’enseignement et de soutien pédagogique. C’est bien là que mon imagination est la plus utile, je crois! Chacun de mes élèves est unique et m’apporte énormément, comme tutrice et comme personne. Il n’y a pas de plus grande récompense que de voir la fierté dans les yeux de ton élève quand il t’annonce que tous ses efforts ont porté fruit et de savoir que, dans une moindre mesure, tu y as contribué.
Persévère. Envers et contre tous! Parce que c’est un milieu qui est très difficile, non seulement pour y entrer, mais aussi pour y percer. J’ai écrit mon premier roman à 14 ans (c’est hilarant à relire aujourd’hui!), et depuis, je dois avoir une quinzaine d’ébauches de romans de tous genres qui attendent que je les reprenne un jour. Si tu as une idée en tête, même juste l’ombre d’un plan, d’un univers, d’un personnage, mets le sur papier. Peut-être que ça ne mènera à rien au final, mais peut-être que oui, et c’est important de garder ces traces de ton imaginaire. Et si tu aimes écrire, fais-le, ne te décourage pas, prends le temps qu’il te faut, et persévère aussi longtemps que tu crois en ton histoire.
Prends les critiques. Elles peuvent parfois être démoralisantes, mais elles vont t’aider à mieux progresser. Et oui, malheureusement, c’est possible que tes écrits ne trouvent pas leur éditeur. Mais ce n’est pas grave. N’écris pas pour être publié. Écris pour être lu. Et surtout, écris pour toi. Écris pour chaque personne qui acceptera d’entrer dans ton univers. Et si tu arrives à faire rêver une seule d’entre elles, c’est une réussite!
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