C’est souvent à la toute fin de la côte que le cycliste éprouve l’envie de la redescendre. Ce qu’il faut comprendre de cette métaphore? Parfois, c’est lorsqu’on se rapproche d’un répit que notre motivation baisse. Vous l’aurez peut-être senti ou vécu avec l’élève que vous aidez à toutes les semaines. Quoi faire pour garder la motivation dans le tapis d’ici à la relâche? Voici trois idées pas vraiment sérieuses et un peu folles pour maintenir la motivation de ceux qui s’en vont jouer dehors dans quelques jours. Elles peuvent être adaptées et utilisées à toutes les périodes de l’année pour palier un manque d’entrain qui se pointe le bout du nez.
L’histoire qu’on se fait raconter
Prenez cinq minutes de votre période pour lui faire faire le récit des activités qui l’attendent. Il vous parlera de la visite au musée, à l’Insectarium, de vacances de ski en famille en Estrie, en Colombie-Britannique. L’important, c’est d’aller dans les détails de l’activité, de se visualiser en train de la faire. Plus l’élève est capable de se projeter dans le futur et de savourer maintenant ce qui l’attend, plus l’effet de motivation sera fort. Vous l’écouterez avec attention, mais surtout, vous l’attendrez au détour. Pourquoi? Pour lui faire comprendre que tout ce qu’il vient de raconter est conditionnel à la poursuite de ses efforts! Si vous appliquez ce truc après la relâche, demandez-lui ce qui l’attend durant le week-end à venir.
La liste
Faites faire à votre élève une liste de toutes les choses qu’il aimerait faire à la place de travailler pour l’école. Ça peut être de faire des muffins aux carottes bio, de faire une course contre son meilleur ami, d’aller cueillir des fraises ou de faire de la luge. Il vous faut au moins 10 éléments, ce qui le forcera à faire preuve de créativité. « La liste » est une variante de « l’histoire qu’on se fait raconter ». En effet, cette stratégie repose sur le même mécanisme, soit l’idée qu’après les efforts, il y a toutes sortes de façon de se récompenser.
Les « nombres de sa relâche »
Faites un inventaire des « nombres de sa relâche ». Combien de journées passées à glisser sont prévues? Combien de soirées pizza sont à venir? Va-t-il en voyage? Si oui, à combien de kilomètres se situe la destination? Combien d’amis va-t-il perdre de vue pendant une semaine? Faites une grande addition (ou une soustraction) avec tous ces chiffres, calculez le résultat, et dites-vous que c’est « le nombre de la relâche ». S’il montre des signes de fatigue ou de découragement, rappelez-lui que 321 (par exemple) c’est dans X nombre de jours et donc, qu’il ne faut pas lâcher! Encore une fois, la recette peut être reprise pour la fin de semaine qui s’en vient.
Avec un peu d’imagination, et en vous inspirant de ces trois idées, nous sommes certains que vous trouverez la façon de motiver vos élèves! Bonne chance!