Peggy Antoine, tutrice chez Succès Scolaire depuis bientôt 9 ans, cumule près de 8 600 heures de tutorat ! Incroyable, n’est-ce pas ! C’est avec plaisir que nous vous présentons cette jeune femme dévouée comme on en rencontre peu.
Peggy, parle-nous de ton parcours.
J’ai su que je voulais être chimiste très jeune. J’étais toute petite lorsque ma mère m’a initiée aux sciences, à la politique et à l’économie. Alors que j’avais seulement 4 ans, elle m’a invitée à écouter l’émission Découverte avec elle. J’étais fascinée par l’introduction de l’émission. Je ne connaissais pas la signification du mot chimie, mais je savais que je voulais porter un sarrau, travailler dans un laboratoire et réaliser des expériences.
Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que j’ai obtenu mon baccalauréat en chimie de l’Université de Montréal. Par la suite, j’ai travaillé plusieurs années comme chimiste pharmaceutique. J’adorais les sciences (et je les adore encore), mais je me sentais comme une ermite. Mon besoin de socialiser était trop fort.
C’est pourquoi j’ai bifurqué et que j’entreprends maintenant une maîtrise en éducation, de l’Université du Québec à Montréal, afin d’enseigner les sciences au secondaire.
Comment Succès Scolaire est-il entré dans ta vie ?
C’est un ami qui m’a fait découvrir le tutorat et, par ricochet, Succès Scolaire. Je suis donc embarquée dans l’aventure il y a près de 9 ans. Chaque année, j’accompagne environ 25 jeunes du secondaire et du cégep. Je leur enseigne les sciences en général, les mathématiques, la biologie et l’histoire. Nos rencontres se déroulent au centre d’apprentissage de Succès Scolaire situé dans le quartier Côte-des-Neiges ou à l’école de l’élève, lorsqu’elle est près de ma résidence.
Que préfères-tu dans ton travail ?
Le côté personnalisé, sans aucun doute. Pour moi, être tutrice, c’est beaucoup plus qu’enseigner. Je suis attentive et à l’écoute du jeune afin de le comprendre et de l’amener à s’extérioriser.
Bien sûr, c’est essentiel que je sois au courant de ses difficultés scolaires et de ses particularités (trouble obsessionnel compulsif, trouble du spectre de l’autisme, TDA/H, trouble d’apprentissage, etc.). Mais c’est aussi important qu’une relation de confiance s’établisse entre nous afin qu’il soit capable de me parler de ce qu’il vit avec sa famille, ses amis ou ses enseignants.
Si un ado vient de se chicaner avec ses parents, il ne sera pas dans un bon état d’esprit pour apprendre. Je le fais donc verbaliser afin qu’il canalise ensuite son énergie sur la matière à voir.
Bien souvent, un jeune ne comprendra pas en classe pour une raison x, y ou z. Puis, lorsque je lui explique cette même notion, mais d’une autre façon que son enseignant, le déclic se produit. Voir la lumière jaillir sur un visage, que c’est beau !
J’aime aussi amener les ados à comprendre qu’ils sont capables d’apprendre et qu’ils possèdent un incroyable potentiel. Petit à petit, séance après séance, je les aide à augmenter leur estime de soi et à avoir davantage confiance en eux.
Les jeunes, c’est mon énergie, mon carburant. Ils me fascinent.
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