L’été, quand on est un enfant, c’est fait pour se reposer et pour jouer. Mais en tant que parent, on peut vouloir profiter de ce temps mort pour corriger de mauvaises habitudes qui se sont installées durant l’année dernière. Qu’est-ce qu’on peut faire, par exemple, si notre enfant est devenu « paresseux » au cours des derniers mois?
D’entrée de jeu, on ne peut affliger un enfant d’un verdict définitif tel « il est paresseux, c’est sa nature ». On ne naît pas paresseux. Ce n’est pas, autrement dit, un trait de personnalité auquel on ne peut remédier. La paresse, c’est l’inverse de la motivation. Sachant cela, on peut travailler sur les éléments qui pourraient expliquer un manque de motivation.
Très souvent, les enfants qui ne participent pas aux activités de la famille, qui ne font pas leurs devoirs ou qui ne sont tout simplement pas assidus dans leurs travaux scolaires tentent de garder le contrôle sur leur environnement. Ce n’est pas tant qu’ils ne veulent rien faire; plutôt, ils veulent faire les choses à leur manière. Ne rien faire, résister aux choses qu’on leur demande leur donne l’impression d’avoir le dernier mot. Vu sous cet angle, on ne gagne rien à gronder son enfant et à le traiter de paresseux. Une telle attitude, en effet, ne peut qu’augmenter sa volonté de vous résister.
Pour sortir de cette impasse, il faut établir des balises claires et faire comprendre quelles sont les conséquences des actes qu’il pose. D’abord, il doit comprendre qu’il ne peut pas « s’en tirer » s’il ne fait pas ce qu’on exige de lui. Il ne veut pas faire ses devoirs? Entendu, mais la télévision, l’ordinateur et le téléphone sont interdits. Il aura également à faire face aux conséquences de ses actes en risquant d’avoir de mauvais résultats. Cela peut sembler être une expérience périlleuse, mais à terme, il comprendra que de ne rien faire a des impacts notoires. En parallèle de cette approche, établissez un système de récompense pour l’encourager lorsqu’il obtient de bons résultats. Les deux stratégies se renforcent.
Bien entendu, pensez à prendre contact avec les professionnels de l’école qui sont là pour vous aider. Prenez le temps de parler aux enseignant‧e‧s de votre enfant, au directeur et à l’orthopédagogue. Ces personnes sont sur le terrain, elles l’observent au quotidien et le connaissent sous un autre angle. Ce sont ces personnes qui vous diront dans quelle situation votre enfant est plus motivé, quelles sont les matières qui l’embêtent le plus. En en apprenant plus sur son comportement à l’école, vous comprendrez peut-être que son manque de motivation se produit dans des circonstances précises. Partant de là, il n’y aura qu’à remonter la pente et à renouer avec la volonté de se dépasser.
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