Viser plus haut, se dépasser, atteindre l’excellence…les mots ne manquent pas pour décrire ce que tous les parents veulent pour leur enfant à l’école. Les mots ne manquent pas, mais le mode d’emploi, lui, manque parfois. Comment fait-on pour arriver à destination? Voici une approche éclairante qui devrait répondre à la question.
Quel objectif?
Disons-le d’entrée de jeu: la réussite à l’école, ce n’est pas d’obtenir des A+ dans toutes les matières. Loin de là. Ce qui est préférable, c’est que son enfant réalise son plein potentiel. Le plein potentiel, ça s’obtient grâce à une méthode universelle, dont l’efficacité a été prouvée scientiquement, et qui peut s’adapter à chacun de nous. Eh oui! Il s’agit de trouver les objectifs (ou défis) réalistes et adaptés qui nous stimulent et maintiennent notre motivation jusqu’à la ligne d’arrivée. Ça fonctionne même pour les adultes.
Ce que la science dit.
Depuis bientôt quarante ans, une quantité impressionnante de recherches ont tenté d’expliquer pourquoi certaines personnes s’investissent de façon soutenue dans des tâches diverses, que ce soit de remettre un travail de deux ou quinze pages. Vous le savez sûrement, toute tâche est décomposable en “petites tâches”, autrement dit, en objectifs intermédiaires qui mènent à l’atteinte de l’objectif final. Les études montrent que si le niveau de difficulté de l’une des “petites tâches” est perçu par un élève comme étant trop élevé, il se démotivera. Également, une “petite tâche” qui est suffisament difficile motive l’élève parce qu’il cherche naturellement à vouloir relever le défi qu’elle comporte. Bref, il existe un consensus chez les psychologues autour du fait qu’il faut trouver des défis adaptés à chacun pour maintenir la motivation et réaliser son plein potentiel. Pensez à ceci: pour qu’il devienne bon au golf, on ne demande pas à un débutant de frapper loin et droit dès le premier jour.
Qu’est-ce qu’un défi approprié?
Bon, tout ça est bien beau, mais comment arriver à déterminer ce que c’est un défi approprié pour notre enfant?! Deux principes peuvent vous aider à trouver une réponse. Premièrement, il faut que le défi soit cohérent avec le niveau de performance auquel se situe votre enfant. Il s’agit d’une question sensible. Tous les parents du monde ont un doute, voire un inconfort, en affirmant que son enfant est un fort, un moyen, ou un faible. Mais pas si vite… Il ne s’agit pas de déterminer si un enfant est un fort ou un faible pour le reste de ses jours. Il faut identifier de façon honnête où il se situe présentement. Partant de là, on essaie d’avancer.
Deuxièmement, il faut être conscient du fait qu’à chacune des matières correspondent un niveau de difficulté différent. C’est compréhensible; si on aime déjà les maths et qu’on est motivés lorsqu’on joue avec les chiffres, on est prêt à en prendre plus. Le contraire est vrai pour les matières qu’on aime moins. Le niveau de difficulté des défis que vous devrez vous fixer ensemble sera peut-être moins élevé, mais rappelez-vous que c’est le chemin le plus efficace pour réussir. Par exemple, si le seul fait d’entendre le mot “géographie” fait frissonner votre adolescent qui fréquente le secondaire, alors on lui trouve des défis plus modestes. On y va un pays à la fois!
En terminant, un petit détail additionnel…on n’arrive à être motivé que lorsqu’on est con-cen-tré. Alors, pour relever des défis, on trouve un lieu de travail adéquat et on se met en marche!
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