Ces jours-ci, en tête des préoccupations qui occupent l’esprit de milliers d’élèves se trouve la réussite aux examens de fin d’année qui approchent à grands pas. Disons-le: il n’y a pas de recette magique pour réussir ces examens. Il faut des efforts et de la persévérance. Mais il existe tout de même quelques trucs qui peuvent vous être très utiles. En voici trois.
Avant toute chose, il faut respecter une loi incontournable : on ne peut pas avaler la matière tout d’un coup. En effet, les séances d’étude de dernière minute ne peuvent compenser un manque de travail accumulé. Pour acquérir des connaissances, on doit effectuer un travail régulier et soutenu longtemps avant la date de l’évaluation. C’est la seule façon d’assimiler et de mémoriser correctement la matière. Plus qu’une simple croyance que les enseignant‧e‧s et les parents répètent ad nauseam à leurs enfants, étudier à l’avance paye. C’est ce que disent les spécialistes de la mémoire, qui s’entendent sur le fait qu’il faut respecter les limites de celle-ci. Ces limites sont mesurables physiologiquement. Qu’on soit d’accord ou non, notre mémoire ne peut traiter qu’une certaine quantité d’information pour une période de temps donnée.
Idéalement, on aurait du temps pour revoir la matière de fond en comble. Mais bon, il faut tenir compte de la réalité…et de ses contraintes! Notre temps pour réviser avant l’examen est forcément limité, c’est pourquoi il faut l’utiliser intelligemment. Toute préparation bien faite commence avec un plan d’étude qui comprend une recension de la matière vue au cours de l’année. Avec le temps écoulé, on a probablement oublié les difficultés rencontrées à l’automne, par exemple. En plus d’effectuer ce survol, il importe de suivre le plan de révision que les enseignantes et les enseignants fournissent à leurs élèves, qui contient les cibles à atteindre.
La veille de l’examen, l’important, c’est de faire un survol rapide des dernières notions qui posent problème. Cette révision est essentielle, mais elle ne doit pas prendre toute la place. Effectivement, il faut également prendre le temps de se reposer, et de faire des activités qui nous détendent.
Le jour même, au moment où l’on reçoit notre copie de l’examen, il faut agir de façon stratégique. Plusieurs élèves n’obtiennent pas les résultats désirés parce qu’ils gèrent mal leur temps. La première chose à faire est d’avoir une vue d’ensemble de l’examen en le parcourant d’un bout à l’autre. Quelles sont les questions qui vont demander le plus de temps, quelles sont les questions qui sont les plus faciles, où se trouvent les questions qui demandent plus de raisonnement? Une fois qu’on a une bonne idée de la tâche qui nous attend, il faut consacrer le temps approprié à chacune des questions en fonction de son degré de difficulté. Si un sentiment de panique nous envahit face à une question qui nous prend de cours, ne pas hésiter à passer à une question plus facile pour retrouver sa confiance. En utilisant ces techniques, on maximise nos chances de récolter tous les points que l’on est capable d’aller chercher et on évite de manquer de temps pour répondre toutes les questions.
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